Mais si vous pensez que les mauvaises qualités de quelqu’un d’autre entrent en vous au lieu de leurs bonnes qualités, alors vous pouvez immédiatement utiliser deux armes. L’arme de la compassion vous fait voir leurs mauvaises qualités comme un lourd fardeau sur leurs épaules. Dites-vous : « Je cours au plus vite et j’atteindrai mon but, mais regardez le lourd fardeau que ce pauvre individu porte sur ses épaules ! J’ai pitié de lui. Mais j’ai mon propre but à atteindre, et lorsque le temps viendra, il atteindra son but également. » De cette manière, vous pouvez sympathiser avec lui.
La seconde arme est de penser : « Je n’ai pas de temps à perdre à contempler ses mauvaises qualités. Mon temps est trop précieux. Si je le passe à penser à telle ou telle personne, je suis stupide. En pensant à elles ou en étant jaloux d’elles, je n’atteindrai jamais mon but. Je courrai vers un nouveau but que je me créerai moi-même et qui sera complètement erroné. »
Nous courons au plus vite en ne regardant ni d’un côté, ni de l’autre. Si nous nous laissons distraire en pensant aux personnes à côté ou derrière nous, et non au but lui-même, nous n’atteindrons pas le but. Nous courons vers le but de paix, de lumière et de béatitude. Puisque nous ne pouvons pas obtenir ces qualités de la personne imparfaite à qui nous pensons, à quoi bon perdre notre temps à penser à elle ? Pensez toujours au but et votre problème sera résolu.From:Sri Chinmoy,Problèmes, problèmes, qui dit problèmes? volume 2, La Flute d’Or, 1974
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