68.

« Mon Seigneur, existe-t-il quelque chose
Qui, une fois obtenu, ne peut jamais se perdre ? »

« Oui, mon enfant, cela existe.
Cela existe, et tu l’as déjà. »

« Je l’ai, et je ne sais pas ce que c’est ?
Pour l’amour de Dieu, Seigneur,
Ne torture pas ma curiosité.
Dis-moi, je T’en prie, ce que je possède
Et qui ne sera jamais perdu. »

« Mon enfant suprêmement stupide,
Tu ne perdras jamais ni ne pourras jamais perdre
Ta connaissance de toi-même,
La réalisation de toi-même. »