85.

« Mon Seigneur, après tout, je suis un être humain.
Il faut bien aussi que, de temps à autre, je prenne le parti des humains. »

« Mon enfant, prends leur parti aussi souvent qu’il te plaira.
J’aime en toi à la fois ton incroyable ignorance et ton immense sagesse. »

« Mon Seigneur, j’ai une question à Te poser.
Je Te la pose de la part de mes frères et sœurs.
Pourquoi es-Tu aussi inaccessible ?
Pourquoi ne permets-Tu pas à mes innombrables frères et sœurs de Te réaliser facilement ?
Tu sais bien à quel point il leur est difficile d’aller vers Toi.
Il leur est difficile seulement même de penser à Toi. »

« Mon enfant, ô avocat de l’humanité, puisque moi, Je n’ai pas d’avocat, Je vais être obligé d’être mon propre avocat.
Mon enfant, tu as raison lorsque tu dis qu’il est difficile à tes innombrables frères et sœurs de monter vers moi, à ma hauteur transcendantale.
Soit, il leur est difficile seulement même de penser à moi.
Pourtant, et ici, tu dois me donner raison : précisément parce qu’il leur est difficile de monter vers moi, ne suis-je pas descendu vers eux ?
Ne suis-je pas entré dans leur ignorance sans fond ?
Où suis-je en ce moment ?
En ce moment, je suis dans leur aspiration ascendante.
Où serai-je après ?
Je serai dans leur réalisation radieuse.
Et où serai-je à la fin ?
Je serai dans leur manifestation accomplissante.
Et puisqu’il leur est difficile de penser à moi, je pense constamment à eux.
Ô avocat de l’humanité, es-tu d’accord avec moi ? »

« Ô Salut de l’humanité, je sais maintenant pourquoi je dis que Tu es grand, que Tu es bon. »