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Il est stupide, celui qui pense que l’affection doit être transformée en indifférence afin que Dieu vienne à lui. Hélas, il doit encore apprendre que Dieu est toute affection.

L’affection et l’attachement n’ont pas toujours besoin d’aller ensemble. Le rejet de toutes relations ne peut jamais être un signe prometteur de progrès vers la réalisation.

Il est bien de contrôler ses désirs. Ne pas s’attacher est encore mieux. Le mieux, c’est de se sentir loin des pièges de la nature. La suppression est aussi négative et sans mérite que l’attachement. Seul le non-attachement est maître de la nature.

Le désir et la faim ont un ennemi commun : le détachement.

Le détachement, et non la possession, devrait être le pont entre vous et l’objet de votre amour.

Le détachement spirituel intensifie la quête de notre cœur, purifie la vibration de notre corps et transforme l’ignorance de notre conscience en connaissance.

Certes, le sentiment de solitude est une forme de maladie spirituelle. Mais l’association à autrui ne peut jamais lui apporter un remède durable. Le seul remède permanent est l’expérience intérieure.