L’oiseau-âme

Ô ignorance du monde,
Bien que tu aies entravé mes pieds,
Je suis libre.
Bien que tu aies enchaîné mes mains,
Je suis libre.
Bien que tu aies asservi mon corps,
Je suis libre.
Je suis libre parce que je ne suis pas le corps.
Je suis libre parce que je suis l’oiseau-âme
Qui vole dans le Ciel-Infini,
Parce que je suis l’enfant-âme qui rêve
Sur les genoux du Roi Suprême immortel.