L’assurance[fn:EA5]

L’assurance, c’est la vie. Le manque d’assurance, c’est la mort. Celui qui mène sa vie avec assurance voit une heure au sein d’une seconde. Celui qui manque d’assurance n’aperçoit pas même une seconde au sein d’une heure.

Ceux qui ont de l’assurance sourient, non pas parce qu’ils possèdent quelque chose, mais parce qu’ils sont quelque chose. Ils appartiennent à une force créatrice en perpétuelle transcendance. Ceux qui n’ont pas d’assurance se sont inconsciemment et malencontreusement liés d’amitié avec le doute de soi, le poison le plus néfaste qui soit. Une fois associés au doute de soi, ils sont forcés de faire connaissance avec la destruction de soi.

Lorsqu’on a de l’assurance, on protège ce que l’on a et ce que l’on est. Ce que l’on a, ce sont les qualités divines comme la simplicité, la sincérité, la sérénité, la pureté et bien d’autres encore. Ces qualités divines doivent être surveillées et seule une personne pleine d’assurance peut le faire. Bien protégées, ces qualités peuvent jouer leurs rôles respectifs de façon satisfaisante au sein de la conscience physique, de la conscience vitale et de la conscience mentale.

Dieu est tout à fait assuré en nous parce qu’Il rêve en nous et à travers nous. Il est l’Arbre éternel de Vie ; nous sommes Ses branches qui Le projettent. Nous n’avons pas conscience de notre propre réalité. Nous n’avons pas conscience d’être partie intégrante de l’Arbre de Vie qu’est Dieu. Voila pourquoi nous manquons d’assurance. Mais la prière et la méditation nous amènent à comprendre que les branches, les feuilles et les fleurs sont inséparables de l’Arbre même. Ayant réalisé cela, nous nous affirmerons dans la Source et au sein du fleuve.

Lorsque le fleuve réalise sa Source absolue, il connaît enfin l’assurance. La Source, quant à elle, est toujours assurée au sein du fleuve car elle sait que sa propre capacité est à jamais illimitée.

[fn:EA5] Le 2 Juillet 1977 à 16h38 — Parc National de BethpageLong Island, New York